samedi 31 janvier 2009

R.I.P Rock Radio Show


Et voilà, c’est comme ça, c’est la vie tout à une fin y compris les meilleures choses. On a été surpris et un peu tristes quand même d’apprendre la semaine dernière l’annulation du Rock Radio Show animé tous les week-ends par Thomas « VDB » Vandenberghe sur la radio le mouv’. C’était bien le rock radio show on rigolait et on y entendait la plupart du temps de la bonne musique où au moins des trucs qu’on entendait pas ailleurs. C’est ainsi qu’on a multiplié, au cours de ces deux saisons, quantités de découvertes, qui ont pour certaines contribuées à alimenter cette page. C’est aussi regrettable que l’un des rare espace vraiment consacré à la musique et animé par un passionné soit ainsi supprimé. Il nous reste « Bon Temps Roulé », l’émission animée par Jean-Jacques Milteau sur TSF (le samedi à 19h00) et « Subjectif 21 » de Michka Assayas sur France Musiques (le dimanche à 22h00) ultimes poches d’air frais pour survivre dans un espace de plus en plus formaté. Voilà l’ultime Rock Radio Show est programmé demain à 19h00 avec pour thème, bien choisi, « les chansons d’adieu ». Et on va écouter quoi maintenant en dînant le dimanche soir ?

vendredi 30 janvier 2009

Ron Asheton (1948-2009)




Ron Asheton n’était pas le meilleur guitariste de l’histoire du rock. Mais quel autre guitariste que lui a à un tel point incarné le rock n’roll ? Comment définiriez-vous le rock n’roll ? Ma réponse, toute personnelle, est limpide de simplicité : « I wanna be your dog » des Stooges. Bon je dis ça comme ça moi j’aurais aussi bien pu répondre « Search and Destroy », « Tv Eye », « 1969 », « Dirt »… Pour la faire courte j’aurai pu répondre la discographie entière des Stooges. Les Stooges étaient l’une des formations les plus cardinales du rock, ils sont là haut au panthéon avec les Beatles, les Stones, les Who, les Kinks, le Velvet Underground, Led Zeppelin, Jimi… Et puis, il faut bien reconnaître que la star Iggy Pop, n’a jamais été meilleur qu’avec eux. Eux ? Ils étaient quatre : Iggy Pop, le chanteur ; Dave Alexander à la basse et les frères Asheton Ron le guitariste et Scott le batteur. Voilà ils étaient quatre et maintenant deux d’entre eux sont au paradis, Dave Alexander décédé en 1975 et Ron Asheton retrouvé sans vie au début de ce mois à son domicile d’Ann Arbour (Michigan) et apparemment mort depuis plusieurs jours. Pauvre Ron, ce n’est finalement qu’un malheur de plus. Iggy lui avait déjà fait un sale coup en le reléguant au rôle secondaire de bassiste après avoir viré Dave Alexander. Mais Iggy leur a aussi renvoyé l’ascenseur en acceptant de reformer le groupe en 2004, tirant ainsi les frères Asheton de l’anonymat dans lequel ils étaient retombés. J’ai eu la chance de les voir sur la scène du Zenith le 8 juillet 2004. Aussi improbable que cela puisse paraître c’était leur première tournée européenne. C’était grandiose mais c’est aussi la première et unique fois où j’ai eu l’impression que le concert pouvait virer à l’émeute et vraiment mal se terminer. Il fallait voir Iggy, comme d’habitude la teub à l’air, haranguer, exciter la foule puis vider la moitié de la fosse pour inviter le public a venir les rejoindre sur scène. Un vrai envahissement. Et Ron Asheton, stoïque, de continuer de jouer, imperturbable, à moitié caché derrière son ampli. Et le public, furieux que le concert n’est duré qu’une petite heure, de siffler, hurler, frappant sur les sièges en plastique et refusant de sortir de l’enceinte. Incroyable et a graver dans les annales du chaos. Voilà c’était bien les Stooges et il y fort à craindre qu’avec Ron Asheton au paradis, cela soit fini pour de bon…

Iggy and the Stooges : « I wanna be your dog » (live 2004)





dimanche 25 janvier 2009

Keziah Jones, L’Olympia, 24 janvier 2009.


Petite visite samedi soir du Nigérian Keziah Jones à l’Olympia. Une sorte de retour en fait, car c’est dans les rues et les stations de métro de la capitale que Mr Jones a débuté sa carrière. Torse nu, sans un pet de graisse, doté d’un déhanchement du bassin qui a fait frémir l’assemblée féminine, assez nombreuse ma foi, Keziah Jones a excellé samedi soir dans un registre funky, rythmique et sexy. Parfaitement entouré par une section rythmique, basse et batterie, qui dépote plein pot, le concert de Keziah Jones a convoqué pas mal de fantômes. En premier lieu celui de Jimi Hendrix : même formule power trio, même son de guitare wha-wha, ajoutez à cela le fait qu’ils ont tous les deux repris le même titre de Bob Dylan, « all along the watchtower ». Jones est bel et bien l’héritier du grand Jimi qui en son temps à lui aussi mis le feu sur cette même scène de l’Olympia. Les parties de guitare rythmique de Keziah, sont aussi aiguisées que pouvaient l’être celle de Curtis Mayfield. Enfin quand il joue en acoustique, ce qui fut assez rare samedi soir, c’est immédiatement à Terry Callier que l’on pense. C’est en mélangeant un peu tout cela ajouté à son sens du groove/swing typiquement africain que Keziah Jones trouve son identité musicale. L’Afrique, on y a justement beaucoup pensé tout au long de concert en forme de voyage immobile.

www.myspace.com/keziahjones

http://www.keziahjones.com/




Keziah Jones - Rythm Is Love-Live Canal+
envoyé par thieum91


Keziah Jones : "All along the watchtower"

mardi 13 janvier 2009

Eli « Paperboy » Reed & The True Loves


C’est par l’intermédiaire de ce petit EP, qu’il a eu la bonté d’amener avec lui lors de sa dernière tournée, que le « Satisfier », le soulman de Boston, Eli « Paperboy » Reed nous donne de ses nouvelles. Au menu de ce petit quart d’heure soul vintage, cinq titres et de nombreuses reprises tantôt étonnantes, « Ace of Spades » (de Motörhead), mais toujours réussies « I’m gonna break every heart i can » (du chanteur country Merle Haggard), entre parenthèses, j’adore les paroles de cette dernière. Le CD se termine avec deux titres live qui rendent parfaitement compte de l’excitation autour d’un concert d’Eli. Tout d’abord « Stake Your Claim », déjà présente sur l’album, avec l’affolante percussion du batteur Jarell Collson (un sacré client celui-là) et l’inédite « So Tired of Wandering ». C’est un peu court, certes, mais en tout cas voilà de quoi patienter un peu en attendant la prochaine livraison d’Eli.
http://www.thesatisfier.net/
www.myspace.com/elipaperboyreed

dimanche 11 janvier 2009

Karl Bang + Misty Socks + Pamela Hute l'international, 10 janvier 2009.

Mes partenaires dans le crime habituels ayant déclarés forfait, décimés par le froid, c’est donc seul et le bonnet vissé sur le crâne que j’ai du affronter les -5 °C de rigueur cet hiver pour rejoindre l’international, un nouveau bar qui vient de s’ouvrir du côté de Ménilmontant, ou avait lieu ce premier concert de la saison 2009. Et franchement, je n’ai pas eu à le regretter car on a passé une chouette soirée rock, idéale pour se réchauffer…

Et ce fut donc le duo Karl Bang qui a eu l’honneur d’écrire le premier chapitre de cette nouvelle histoire. Duo new-wave, guitare et synthé vintage, Karl Bang, nous a fait voyager dans le temps, retrouvant le son des années 80. Leur musique est plutôt synthétique mais une guitare assez tranchante se charge de contrebalancer tout ça. Ils ont fait un tabac avec leur titre « I’ve killed disco », une résolution de bon aloi pour cette nouvelle année.

Vint ensuite la grande révélation du soir, le choc même, avec le trio angevin Misty Socks. Ayant déjà eu la chance d’écouter leur démo de quatre titres, que j’avais beaucoup aimé, j’étais assez impatient de les découvrir sur scène. Grosse surprise, c’est une bande de gamins, âgés d’à peine 19 ans. Petit calcul rapide 2009-19 = 1990 ; conclusion, ils étaient encore bébés quand Nirvana a sorti l’album Nevermind (en 1991) ! Et oui, je sais, il y a des évidences comme ça, qui font mal ! Cependant, la valeur n’attend pas le nombre des années et les chaussettes d’Angers ont assurés comme des vrais pros. Trio rock (basse, guitare, batterie), les Misty Socks jouent une musique simple mais oh combien efficace s’appuyant sur des riffs de guitare immédiatement mémorisables, de véritables hooks mélodiques. C’est frais, juvénile, entraînant en gros c’est ce pourquoi on aime le rock n’roll. Ca me rappelle un peu la scène noise/grunge des années 90 ; la bassiste et le guitariste ont de belles voix qui se marient avec bonheur ce qui ne gâche rien à l’affaire. C’est une bande de gosse qui s’amuse, prend du plaisir à jouer ensemble, ça se voit (le guitariste a un jeu de jambes assez expansif) et du coup le public apprécie, bonne ovation largement méritée.

La soirée était alors bien entamée, sur de bons rails, quand j’ai retrouvé ma chère Pamela Hute que j’avais un peu perdu de vue ces derniers temps. L’avantage, ne l’ayant pas vu depuis longtemps, c’est que j’ai pris d’autant plus de plaisir à les retrouver. La set list a beaucoup évolué depuis la dernière fois et il y a pas mal de chansons que je ne connaissais pas. Cependant, quelques traditions n’ont pas bougé : Pam a une nouvelle guitare fender vintage (cachottière, je suis jaloux !) et « Identical » ouvre toujours le set. Il est amusant de constater que la musique de Pamela évolue avec le temps « Identical » (déjà présente sur la première démo de la miss en 2005) et « My Dear » ont de nouveaux arrangements assez éloignés des versions originales. Une autre nouveauté le batteur Ernest a allégé son kit et n’utilise plus qu’une caisse claire, une grosse caisse, un tome basse, la charley et une cymbale crash. Dernier détail : la grosse caisse est désormais ornée d’un mini-Elvis en plastique qui jouera un rôle crucial lors de la soirée (on y reviendra plus tard). Ernest joue également beaucoup plus en rim-shot, utilisant le rebord en métal de la caisse claire, obtenant un son à la Strokes. Le groupe a maintenant bien trouvé ses marques en trio et Igor remplace bien la basse aux claviers. Tout cela est de bonne augure et m’a ouvert l’appétit, je suis dorénavant très impatient de découvrir le premier album de Pamela, encore un peu de patience, l’enregistrement est terminé. Il me semble que le trio est bien installé et a un public fidèle qui a beaucoup apprécié leur concert et n’hésite pas à claquer des doigts en rythme sur « Parachute ». Et c’est sur ces entrefaites que c’est produit ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Elvis ». Le coupable s’appelle Ernest (le batteur) et s’est emparé de son Elvis en plastique, laquelle miniature a une forme de crucifix, et a commencé, tel un prédicateur rock, a bénir la foule en sermonnant dans son micro : « The King is alive, The King is alive »… C’était assez drôle et comme en plus mes chansons préférées « parachute » et « my dear » ont été jouées, c’était une soirée parfaite.

Et maintenant voici le premier clip de Pamela Hute "Hysterical" qui va bientôt entrer en rotation sur la playlist de MTV PULSE.

PAMELA HUTE - Hysterical (Official)
envoyé par pamelahute

vendredi 9 janvier 2009

Ben Kweller : « How ya lookin’ Southbound ? Come in… »


C’est l’un des albums que j’attends de pied ferme cette année : le nouveau Ben Kweller dont la sortie est prévue pour le mois de février. Histoire de patienter, Kweller nous invite à prendre la route avec lui le temps de ce court EP (acheté à l’occasion du concert de décembre dernier) composé de cinq chansons (trois seront sur le nouveau disque) et de deux interludes. L’ambiance est au sud, Kweller vient de réaménager à Austin, Texas, et redécouvre la country music qui a bercé son enfance. Si vous êtes comme moi, c'est-à-dire assez peu fan du genre (à l’exception quand même de Gram Parsons et de Johnny Cash), vous n’avez aucune raison de vous inquiéter. Kweller à un tel talent, je n’exagère pas, qu’il transcende tous les styles auxquels il s’attaque. Country où pas, les chansons sont bonnes et c’est tout ! Et puisqu’on parle de bonnes chansons, il y en a une, entre autres, sur ce disque qui mérite une palme : « Sawdust man », titre au piano entre Dr John et le Tom Waits du début. La mélodie est irrésistible et accroche l’oreille dès la première écoute : voilà vous venez de mettre le doigt dans l’engrenage Kweller ! Pour le reste l’ambiance est à la route, l’invite au voyage : bruitages d’autoroute entre les morceaux, samples de CB… Le dépaysement est garanti ! Embarquez !
http://www.benkweller.com/
www.myspace.com/benkweller

dimanche 4 janvier 2009

Ben Folds : « Way to normal »


Trois ans après un album, « Songs for Silverman », plutôt orienté ballades, le pianiste Ben Folds (voir mon post du 26 novembre 2008 ) est de retour avec un nouvel opus nettement plus expérimental. On sent tout de suite la différence dès le premier morceau « Hiroshima » où le piano est tellement trafiqué que l’on a l’impression d’écouter Depeche Mode version synthé vintage, impression encore renforcée sur « Free Coffee ». Ce nouveau disque est également plus rock, toujours sans guitare mais avec piano, « Dr Yang », « Errant Dog » bourrinnent (trop ?) à tout va. La grande réussite du disque est à mon sens, « You don’t know me », le duo avec Regina Spektor, où Folds fait montre d’un talent d’orfèvre pour tailler ce petit bijou pop irrésistible. Folds fait toujours preuve de beaucoup d’humour dans ses paroles (« Bitch went nuts ») irrésistibles. Sinon entre autres réussites, il n’y a guère que les superbes ballades mélancoliques « Cologne » et « Kylie from Connecticut » qui ressemblent au Folds d’avant, celui de « Brick ». Folds a toujours été un personnage un peu à part sur la scène rock indépendante US. Il le prouve une fois de plus avec cet album inattendu mais pas, loin s’en faut, dénué de qualités.
http://www.benfolds.com/

samedi 3 janvier 2009

The Cure : « 4 :13 Dream »




« 4:13 Dream », le treizième album d’un groupe redevenu quatuor. On les dit finis, à « cure » d’idées et pourtant… On a affaire ici à une toile de Maître, cet album nécessite une écoute répétée et attentive avant de saisir tous les détails, les petites nuances qui en font le sel. Le disque s’ouvre sous les étoiles, « Underneath the stars », un morceau long et plaintif avec une intro de plusieurs minutes avant que Robert Smith ne commence à chanter. On est tout de suite dans l’ambiance et, comme d’habitude, sous le charme. Si l’on devait relier ce nouvel opus à la discographie des Cure (voir mes posts des 15 mars et 30 août 2008), la filiation avec « Wish » apparaît comme évidente. Toutes guitares dehors, Cure la joue pop/rock. A une nuance près cependant la pop façon Cure n’est jamais totalement fun et innocente. Il faut chercher la part d’ombre derrière le scintillement cristallin des guitares. « The reasons why » est sombre et oppressante en dépit d’atours plutôt séduisants. « The real snow white » est comme toute chanson traitant de la vraie neige particulièrement sordide. Cependant on en attend pas moins venant du groupe qui a enregistré « Pornography ». Tout le charme du disque vient de cette dualité entre pop primesautière et rock sombre, car à côté certaines plages comme « Freakshow » ou « Switch » sont particulièrement attachantes grâce au festival « wha-wha » du talentueux guitariste Porl Thompson, qui fête ainsi son retour dans le groupe de la plus belle des façons. Arrivé à ce point de sa carrière, après 30 ans et 13 albums, The Cure n’a plus rien à prouver ni à inventer. Reste juste à jouer et à se faire plaisir. C’est ce que le groupe a réussi tout au long des 13 morceaux de cet album particulièrement réussi.
http://www.thecure.com/

vendredi 2 janvier 2009

No Signal


En 2009, tout est neuf ! Continuons donc cette nouvelle année avec de jeunes espoirs français. Originaire de Besançon et bien plus qu’un groupe le duo No Signal est une section rythmique composée de Chaf à la basse et aux machines et du batteur au nom malheureux Navet. Leur premier maxi, composé de quatre titres, est bouillonnant de créativité. Cela commence plutôt paisiblement on pense alors avoir affaire à de l’électro plutôt planante lorgnant du côté de Kraftwerk ce qui n’est vrai qu’en partie seulement. Toute en ruptures, la musique rebondit dans tous les sens, s’autorise des petits détours groovy du côté du rap ou du reggae, cela part un peu dans toutes les directions avant de revenir au point de départ. Clairement, nous ne sommes pas ici en présence d’un songwriting classique. Cela tient la route grâce au savoir faire des musiciens, tous deux excellents et en particulier Navet qui dépote franchement à la batterie. J’ai particulièrement été impressionné par son jeu hyper carré, pas un coup de cymbale qui ne soit pas d’une précision clinique. A l’image d’un Craig Waters (le batteur des Bellrays) il swingue et groove sans perdre de sa force de frappe, ça n’a l’air de rien mais c’est un tour de force. Ce disque est également cinématographique grâce aux nombreux samples de dialogues piochés à droite et à gauche, c’est un peu une bande originale imaginaire. Contrairement à ce que laisse penser la superbe pochette, le signal n’est pas mort loin de là. Vivement la suite !

www.myspace.com/nosignalfr
no.signal@laposte.net

jeudi 1 janvier 2009

I Feel Good de Stephen Walker



Alors bon voilà, c’est la nouvelle année, « l’an neuf », meilleurs vœux, bla, bla, bla, tout en sachant que tous les vœux du monde n’empêcheront les gens de se séparer, de mourir… Bon ne soyons pas pessimiste et commençons cette année avec une note d’espoir. Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs, c’est un grand honneur de vous présenter la chorale Young @ Heart. Moyenne d’age : 80 ans. Répertoire : reprises des Crash (des Clash, pardon), Sonic Youth, Jimi Hendrix, Coldplay, Bob Dylan, James Brown, Allen Toussaint…

Au-delà du clash attendu, et comique forcément, entre le répertoire et les interprètes, « I feel good » est un excellent documentaire, drôle, attachant et même émouvant (je ne vous dirai pas pourquoi, allez le voir !). De plus l’ensemble n’est pas dénué, loin s’en faut, de qualités musicales, les accompagnateurs sont excellents et certains de nos nouveaux grands-parents ont de belles voix. Vous n’avez jamais entendu « Should i stay or should i go » comme cela auparavant, cette version restera dans les annales. Et je pourrais vous parler de « Fix you » (Coldplay), de « Yes we can, can » (Allen Toussaint) ou bien encore de « Forever young » (Bob Dylan)… Ce métrage c’est une bouffée d’air frais, une cure de rajeunissement. Réjouissant !
Les Bandes annonces :