lundi 1 novembre 2010

Ray Davies, L’Olympia, 31 octobre 2010.


Le retour d’une légende, en cette soirée d’Halloween, sur la scène de l’Olympia. Premier passage dans la capitale depuis des lustres pour Ray Davies, l’ex-leader des Kinks, qui sort également un nouvel album dans les jours à venir. Le concert commence plutôt calmement en duo acoustique. Ils sont deux sur scène assis sur des tabourets, Ray ayant à ses pieds un cube avec ses initiales. Son acolyte, un coup à la guitare folk, un coup à la Gretsh rouge demi-caisse, se trouve être un excellent accompagnateur. Ambiance calme et détendue donc, le dépouillement mettant en valeur le talent de songwriter de Mr Davies. Le public applaudit à tout rompre à chaque classique des Kinks, reprenant les refrains en cœur comme sur « Dedicated follower of fashion ». Les choses sérieuses commencent vraiment alors que le groupe au grand complet rejoint le duo sur scène. Un bassiste, un pianiste et un batteur, qui s’en donne à cœur joie, complètent le line-up, Mr Davies assurant les parties rythmiques à la guitare acoustique. En plus des éternels classiques des Kinks on a droit à quelques raretés extraites de ses albums en solo ou de la BO de l’ami américain, film réalisé par Wim Wenders. Le groupe se révèle excellent mais dominé par deux individualités le batteur et le guitariste. C’est un grand plaisir d’entendre en live les classiques tels que « I’m not like everybody else » ; « Lola », avec une partie de guitare wha-wha très réussie, l’acoustique « Sunny afternoon ». Bien évidemment, l’applaudimètre a explosé avec « You really got me », c’était prévisible, ce qui l’était moins par contre c’est l’intro très bluesy du morceau, très réussie au demeurant. Pour ma part mon grand plaisir est venu pendant les rappels avec « All day and all of the night », titre par lequel j’ai découvert les Kinks durant mon adolescence.

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