mercredi 1 août 2012

Charles-Baptiste : « Premiers aveux »




Personnage iconoclaste et décalé, cultivant le no look façon nerd avec soin Charles-Baptiste se veut différent. A contre courant de toutes les modes possibles et imaginables, pas hype pour deux sous, Charles-Baptiste se fout royalement du rock, de l’électro et de tout le reste communément regroupé derrière l’adjectif « branché »… Non son influence revendiquée, et assumée avec talent, est du côte de… Euh alors comment dire… La variété française... Et pas n’importe laquelle, celle des années 70 ou malgré tout le mal que l’on peut en penser il était quand même question d’instruments organiques (dans le cas qui nous occupe, le piano sous influence Michel Berger), de mélodies, voire de pop légère (les ouh ouh ouh qui parsèment ça et là les chansons). Et puis surtout de textes qui sans être engagés ont néanmoins du sens. Pour ce qui nous concerne, les quatre titres ici présents (soit une bonne dizaine de minutes) s’écoutent assez agréablement. A vérifier toutefois sur la durée d’un album. Quoiqu’il en soit, si Charles-Baptiste assume ses influences avec autant de facilité, on peut de notre côté assumer qu’on l’écoute avec plaisir et sans second degré.

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