samedi 5 octobre 2013

Iron Man : « South of the earth »



Iron Man. Le nom évoquera au choix un super-héros en armure de métal ou un fameux morceau des Black Sabbath. Bien évidemment c'est de la deuxième option que l'on prendra aujourd'hui. Iron Man, donc est un groupe américain originaire du Maryland et formé en 1988. Des vétérans de la scène métal étasunienne qui sort ces jours ci son cinquième album, « South of the earth », et qui, ironie de la chose, a débuté comme un groupe de reprise, spécialisé dans Black Sabbath. Les mauvaises langues diront que de la reprise au plagiat, la marge est faible et que finalement le groupe n'a que finalement peu évolué tant leur musique emprunte au Sabbat Noir. Nous ne serons pour notre part pas aussi sévère, car si il est évident que la grande nouveauté ne passera pas par eux, Iron Man pratique un metal doom classique mais pas dénué de qualités et surtout joué par des musiciens ultra-compétents. Bref, un classicisme qui fait du bien, emprunt de feeling rock n'roll (pas pour déplaire à l'auteur de ces lignes ça). Guitares abrasives, sens du groove et du riff ; même si nous ne sommes pas dans un délire progressif, la musique d'Iron Man dégage un petit je ne sais quoi d'obsédant (« The worst and longest day »). S'il faut retenir un titre de cette livrée nous jetterons notre dévolu sur « A whore in confession » et sa jolie rythmique de guitare wha-wha. « Aerial changed the sky » est l'indispensable intermède acoustique/mélodique, en l'espèce plutôt réussi, étape obligatoire que l'on retrouve souvent dans les disques de métal. Carré et très bien produit, les amateurs du genre y trouveront leur compte, pas sur cependant que l'ensemble marque durablement les esprits.

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