vendredi 15 avril 2016

Guillaume Stankiewicz : « Sans cesse et sans bruit »



Il y a des disques qui, comme ça, d'un coup, s'imposent comme une évidence. A peine posé sur la platine, d'emblée, ce deuxième EP du jeune multi-instrumentiste Guillaume Stankiewicz se classe dans cette catégorie aussi rare que précieuse. La touche play enfoncée et c'est tout un imaginaire qui défile devant nos oreilles. La Californie, le Topanga Canyon (le repaire des hippies sixties), c'est tout un héritage, de Neil Young aux Beach Boys, en passant par Townes Van Zandt, que revisite Guillaume, aux goûts décidément très surs. Mais au-delà du simple hommage revivaliste, Stankiewicz impose sa patte, et la langue française au passage, sur cet univers éminemment anglo-saxon. Délicatement acoustique, arrangé à grandes lampées d'instruments aussi exotiques que mélodieux (glockenspiel, vibraphone etc.) « Sans cesse et sans bruit » impose un univers, élégant, sophistiqué, délicieusement mélancolique. Une révélation.
En showcase gratuit le 17 avril aux ballades sonores (18h)

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