dimanche 4 mars 2018

Barton Hartshorn : « I died of boredom and came back as me »



Je suis mort d'ennui et je suis revenu en étant moi-même. C'est le titre, à rallonge de l'album, mais c'est aussi toute l'histoire que nous raconte le nouveau disque de Barton Hartshorn. A savoir celui d'un cuisinier exilé en Australie à la vocation, contrariée, de musicien. Ce disque respire l'optimisme, grâce, à des mélodies, labellisées seventies, aussi lumineuses qu'un lever de soleil sur une plage californienne. Les chansons s'enchaînent donc, sans remplissage, limpides dès la première écoute : groove délicat, chaleur acoustique, dextérité du piano (électrique ou acoustique) et de la guitare électrique, superbes arrangements à base de cuivres ou d'harmonica, l'écrin est idéal pour la chant ouaté et émotif de Barton. L'ensemble sonne comme la playlist 70s d'une radio FM californienne sur laquelle on serait tombés par hasard, enchaînant perles sur perles. D'autant plus étonnant que Barton est anglais et que son dernier effort a été enregistré en France en compagnie de nombreux musiciens français. De quoi phosphorer des heures sur le pouvoir d'évocation d'une mélodie... D'une grande cohérence, le disque s'impose, titre après titre, comme un classique immédiat aux lignes mélodiques pures que l'on ne saurait réduire à son aspect rétro, rock fm 70 ; car, comme le chante Barton, en ouverture : « Everything is better than before » soit tout est mieux maintenant. Intemporel et à découvrir séance tenante. 
En concert à Paris le 5 avril (le Zèbre de Belleville)
https://fr-fr.facebook.com/BartonHartshornMusic/
http://bartonhartshorn.com/


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