mercredi 4 juillet 2007

The BellRays, La Maroquinerie, 2 juillet 2007.





Ah les BellRays !!!! (cf. mon message du 4 février). Pour avoir une idée du potentiel de ce groupe fabuleux, essayez d’imaginer (si c’est possible) Aretha Franklin accompagnée par les Stooges ou le MC5 (notons au passage que Lisa, la chanteuse des BellRays a chanté lors de la reformation de ces derniers). Soit un groupe rock de fous furieux, possédés, avec une chanteuse noire dotée d’une sublime voix soul. Personnellement, j’adore ce groupe car il synthétise deux de mes facettes musicales, pourtant réputées inconciliables, du rock garage au rythm’n’blues.

Première surprise, la première partie est assurée par les BellRays eux-mêmes en version acoustique soit le duo Lisa Kekaula au chant accompagnée de Robert Vennum qui a troqué sa basse pour la guitare folk. C’est dans cette formation pour le moins inhabituelle chez eux qu’ils nous présentent quelques nouvelles chansons. Et ça leur va comme un gant, car la voix de Lisa est particulièrement bien mise en valeur, par ces conditions minimales. C’est en tout cas une nouvelle voie pour eux qu’il serait bien dommage de ne pas explorer plus avant.

On supportera ensuite Carabine une duo d’abrutis français electro-bidouille qui ne valent vraiment pas la peine de s’attarder, avant que les BellRays, au grand complet reviennent attaquer la scène de leur verve sonique. Beaucoup de nouvelles chansons seront jouées ce soir, certainement extraites d’un probable nouveau disque. Le concert part sur les chapeaux de roues avec « Changing colors », et vous savez quoi, ils ne ralentiront pas de toute la soirée. A peine le show commencé, tout le monde est déjà en nage. Le son est énorme, la basse bourdonne, le batteur se dépense sans compter. Le guitariste Tony Fate et le batteur Craig Walters se lancent bien involontairement dans un concours de sales gueules. On me fait très justement remarquer que, dans le feu de l’action, Craig Walters ressemble un peu à Lou Ferrigno dans le rôle de l’incroyable HULK. Un des grands moments de cette soirée fut, la version d’anthologie d’ « Have a little faith », Lisa saute dans le public et traverse la fosse en chantant « Have a little faith in me », une main tenant le micro, l’autre bras levé en l’air. J’ai également beaucoup aimé « Tell the lie » et sa guitare wha-wha irrésistible mais il est vrai que ce titre constitue, a mon avis, le sommet de leur production discographique. Et je ne parle même pas de ce « lost disciples » ou le batteur joue à mains nues. Et de Lisa qui retraverse la foule en chantant « Blues for Godzilla » qui clôturera le show. Vraiment des soirées comme celle là, j’en redemande, vivement la suite. Et je ne suis visiblement pas le seul vu la longue ovation qui a suivi. Et longue vie au BellRays !

http://www.thebellrays.com/

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