lundi 6 août 2007

The Bamboos : Rawville


De l’Australie on connaissait la scène rock (Radio Birdman, AC/DC, INXS, Silverchair et les excellents Even et Jet), les songwriters acoustiques John Butler et Mick Hart (voir mes messages des 30 avril et 6 juin derniers) ; le funk australien étant plutôt méconnu. Et bien maintenant il faudra compter dans le genre sur les excellents Bamboos. Car c’est un véritable coup de bambou qui vous attend à l’écoute de leur deuxième et nouvel album. Ok, j’admets, le jeu de mot était facile, il a néanmoins le mérite d’être justifié. Le disque est d’une efficacité remarquable et transforme ce groupe méconnu en champions de la démangeaison cognitive (ce phénomène qui fait que l’on ne peut s’enlever une mélodie de la tête). Essentiellement instrumental, les Bamboos peuvent ici compter sur le renfort (de poids) des chanteuses Alice Russell, Kylie Auldist, Tyra Hammond, des rappeurs d’Ohmega Watts et du chanteur Fallon Williams. On pourrait facilement imaginer que l’on a découvert un inédit des 70s (à l’exception des deux titres, plus modernes, en collaboration avec Ohmega Watts). Le son est chaud comme à la grande époque, la batterie et la basse tournent, les percussions claquent, orgue hammond « hot » et funky, cuivres chaleureux… Un petit mot pour finir sur le CD assez joli et sérigraphié avec le plan d’une (Raw)ville. Décidément, il est difficile de résister à l’attraction de ces « Meters down under »…

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