mercredi 28 novembre 2007

Interpol : Our love to admire Limited edition.


Bien entendu, il n’est ici nullement question de revenir sur la qualité du dernier opus en date du quatuor new yorkais. Plutôt de souligner l’inanité du label qui, un mois avant Noël, nous refait le coup de l’édition limité. Donc, « Our love to admire », le nouvel album d’Interpol, ressort ces jours-ci accompagné d’un DVD live d’une petite demi-heure enregistré à l’Astoria de Londres. Et tant pis pour les amateurs, dont fait partie votre serviteur, qui se sont précipités en juillet dernier sur ledit CD qui était déjà disponible à l’époque dans une autre édition limitée (on finit par s’y perdre !). Alors évidemment, sachant qu’Interpol a toujours rechigné à sortir un DVD auparavant et que le disque bonus est le tout premier DVD live d’Interpol, on se retrouve donc face à un drôle de dilemme, tout tenté que l’on est de racheter un disque que l’on possède déjà. Et rien ne dit que se faisant, on n’est pas en train de faire une connerie, le label pouvant tout à fait sortir l’intégralité dudit concert en DVD d’ici quelques mois (il s’agit là d’une interprétation personnelle et en aucun cas d’une information avérée). A l’heure où on fait grand cas du téléchargement illégal et des possibilités de sanctions, il serait temps de réaliser que ce n’est pas le téléchargement illégal qui tue la musique mais plutôt une bande de baltringues en costumes trois pièces qui dirige l’industrie du disque sans rien n’y comprendre, qui ne respectent ni la musique, ni ceux qui la joue et encore moins ceux qui l’achète. Ces messieurs seraient bien plus à leur aise à vendre des camemberts (ce qui est peut-être la prochaine étape de leur plan de carrière). A bon entendeur…

Track listing DVD : Live at the Astoria (London) : Pioneer to the falls, Narc, The Heinrich Maneuver, Mammoth, Slow Hands, Evil. Bonus : The Heinrich Maneuver (video), No I in threesome (video).

Et pour se consoler de toute cette misère, voici une dernière vidéo, NYC, extraite du concert donné dans le cadre du festival de Glastonbury en 2003. Bon visionnage.

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