lundi 27 février 2012

Candy Flesh, Les Combustibles, 25 février 2012.


Il n’y a pas à dire mais une bonne petite explosion de rock n’roll, il n’y a rien de mieux pour égayer un week end. Et en matière d’explosion on a été plutôt bien servis en ce samedi soir avec Candy Flesh sur la scène des Combustibles, sympathique bar/salle de concert/restaurant situé à côté de la gare de Lyon. Candy Flesh donc nous avait laissé sur une excellente impression avec son premier album « Psychotic tales » (chronique ici), habile mélange entre rock garage et grunge. L’impression se confirme donc en live où les frontières entre styles et époques s’effacent au profit de l’énergie. Le socle rythmique (Goul à la basse et Laurent Léonard à la batterie) est solide et donne l’assise au guitariste dandy Stéphane Dalle pour parsemer son gros son d’un swing salutaire. Il ne s’agit pas seulement de faire du bruit, il faut le faire avec classe. Quant à la chanteuse Clara Dalle, c’est une petite riot girl en puissance qui chante, qui crie et fait le spectacle en montant sur l’ampli de basse. Un petit regret toutefois, sa voix n’est pas toujours bien mise en valeur et est parfois noyée dans le déluge de décibels. En tout cas, la formule a plutôt bien marchée auprès du public à tel point que Stéphane le guitariste a joué le dernier titre depuis la fosse au milieu du public en faisant face aux autres membres du groupe restés sur scène. Le public était tellement chaud, qu’il a refusé de les laisser partir et à exigé d’eux un rappel alors que rien n’avait été répété. Pas grave il en faut plus pour arrêter les Candy Flesh qui se sont alors lancé dans un long titre hypnotique et psychédélique en hommage à Jim Morrisson, dévoilant là une autre facette de leur talent. Le groupe a fini à genoux, la tête baissée vers le sol au bout d’une longue dérive psyché noisy. Fort !!!
  

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