jeudi 2 août 2012

Côme



Alors que l’intro de « Presto ! » coule des enceintes, on ne peut s’empêcher de penser que l’on a trouvé dans les français Côme un nouvel avatar pop sous influence anglo-saxonne (l’intro en question rappelant un peu U2). Impression vite contrariée. Car si Côme est bel et bien un groupe pop/rock, ses membres ne peuvent s’empêcher d’y introduire un soupçon de perversité bienvenu, empêchant le tout de tomber dans la facilité. Quelques guitares bien senties, un soupçon de noise on pourrait (presque) se croire chez My Bloody Valentine version light. Un peu de gros son, quelques dissonances (« I Killy ou ») juste ce qu’il faut pour rendre les choses intéressantes. Navigant entre deux identités, Côme propose un EP un poil schizophrénique avec de jolies ritournelles bien troussées (« The House » ; "Childhood") et aussi bien torturées (« Who wanna Dance »). Pour ce qui nous concerne une belle réussite mais en attente d’être validée par un album.
  

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