lundi 5 août 2013

Gérard Lenne : « Et mes seins tu les aimes ? »


Partant du postulat que personne ne voit jamais le même film puisque chacun ne retient d'une œuvre, qu'elle soit cinématographique ou non, ce dont il a envie, Gérard Lenne, auteur à l'imagination galopante, s'offre un vagabondage littéraire de l'autre côté de l'écran. Mais qu'a-t-il bien pu se passer après qu'Ursula Andress ait sauvé James Bond d'une émasculation au laser (Goldfinger, Guy Hamilton 1964) ? Et que se passerait-il si Séverine tombait sur un client aussi particulier qu'inattendu (Belle de Jour, Luis Bunuel 1967) ? Et si on rendait la pareille à Alex (Orange Mécanique, Stanley Kubrick, 1971) ? Et si Marilyn ne portait pas de culotte en marchant au dessus de l'iconique bouche d'aération (7 ans de réflexion, Billy Wilder, 1955) ? Et si, et si, et si...

Plume alerte, critique de cinéma, cinéphile et cinéphage (20 000 films vus, quand même!) Gérard Lenne signe un divertissant ouvrage, tour à tour décalé, surprenant ou tout simplement ludique, se terminant par un hommage aussi émouvant qu'énamouré à la sublime Stefania Sandrelli (La clé, Tinto Brass, 1983). Une réussite.

Et mes seins tu les aimes ? De Gérard Lenne.
Editions la musardine.
188 pages. 15 euros.



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