lundi 7 mars 2016

Inglorious



Tout, absolument tout, chez Inglorious exhale l'amour du (hard) rock classique, celui des années 1970. Il faut dire que Nathan James, le chanteur et leader du groupe a été à bonne école. Avant d'avoir sa propre formation, Nathan a chanté auprès du mythique guitariste de Scorpions, Uli John Roth. Difficile d'échapper à son destin avec un cursus pareil… L'écoute de l'album se révèle ainsi un jeu de cache-cache où le groupe s'amuse à évoquer, avec classe toujours, ses influences. Il y a du Led Zeppelin (celui de « Kashmir ») dans « High Flyin' Gypsy » alors que l'imparable « Breakaway » évoquerait plutôt le hair métal des années 1980. Mais c'est lorsqu'il lorgne du côté du blues que le groupe est à son meilleur, « Holy water » ; le rendu est alors proche de formations contemporaines dans une veine Rival Sons/Blues Pills. A défaut d'être original, Inglorious se révèle être une formation carrée et puissante, toutes guitares dehors (la poisseuse « Warning ») mais sans ostentation et également agile en acoustique (l'intro de « Bleed for you », "Wake"). Que demander de plus ?
https://twitter.com/WeAreInglorious

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