dimanche 10 avril 2016

Rhett May : « Fast Cars and Sitars »



Artiste indépendant, et fier de l'être si l'on en croit les notes de la pochette, l'Australien Rhett May a enregistré cet album en duo avec James Payne, les deux hommes se partageant l'ensemble des instruments, pas le job le plus facile. Le disque s'intitule « Fast cars and sitars » et le titre résume assez bien le tout. D'un côté on retrouve du rock n'roll tendance dure, mené sur un tempo infernal, les guitares bien mises en avant comme dans les seventies, le genre de musique qu'effectivement on prend beaucoup de plaisir à écouter en conduisant (cf. « Rich Bitch »). Ceci pour la facette « fast cars » de la chose. Et puis, côté sitar, May se fait beaucoup plus calme, trouvant l'inspiration dans la scène psyché (« Drifting dreaming », « Keep of the grass » qui sonne comme une version électrique de CSN), toujours riches en guitares avec un chant étrangement modifié. Ajoutez un peu de groove au milieu (« My Baby's got style », « So delicious », excellentes), un soupçon d’hindouisme (« Cute Calcutta Boy ») et une ballade que l'on jurerait inédite depuis 30 ans et les glorieuses années hair metal (« The Violence of ice ») et vous obtenez ce disque qui, s'il ne révolutionnera rien, respire l'authenticité et c'est suffisamment appréciable pour faire notre journée.


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